Références technico-économiques en systèmes de grandes cultures 2011
En 2011, 4 départements (l’Ariège, le Lot, les Hautes-Pyrénées et le Tarn) y ont participé et l’analyse statistique a porté sur les six cultures suivantes : blé tendre, blé dur, orge, colza, tournesol et maïs.
Rendements moyens faibles pour les céréales à paille
Les rendements moyens obtenus pour les céréales à paille sont faibles par rapport à ceux des années précédentes. Pour les oléagineux, les rendements sont moyens (23 à 25 q/ha). Le rendement moyen du maïs irrigué est élevé.
Les charges opérationnelles sont moins élevées que celles de 2009.
Les plus faibles sont observées pour le tournesol (259 €/ha) et pour l’orge (271 €/ha). Pour les autres cultures d’hiver les charges sont comprises entre 374 et 462 €/ha. Les charges les plus élevées sont observées pour le maïs irrigué (611 €/ha avec surtout des charges d’irrigation et de semences plus élevées). A noter que les frais de séchage du maïs n’ont pas été intégrés dans les charges. On avait observé une hausse des charges opérationnelles moyennes entre 2007 et 2009 ; celles de 2011 sont plus faibles de 13 à 21% selon les cultures.
Les marges brutes remontent par rapport à 2009
Les marges brutes sont calculées hors frais de récolte et DPU. Elles sont calculées avec un prix de vente standard pour chaque culture, il s’agit de la moyenne des prix communiqués par les agriculteurs.
Les prix de vente moyens de 2011 sont nettement supérieurs à ceux de 2009 : +45 à 88%. La culture qui laisse la marge brute la plus élevée est le maïs irrigué (1 624 €/ha) ; attention cependant au niveau des charges de structure, généralement plus élevé qui n’est pas pris en compte ici. Ensuite, on trouve le blé dur (824 €/ha) puis les oléagineux (636 à 671 €/ha). Les marges les plus faibles sont celles du blé tendre (481€/ha) et de l’orge (405 €/ha).
Les marges brutes moyennes de 2009 avaient très fortement diminué par rapport à 2007, du fait de la hausse des charges opérationnelles combinée à un contexte de prix bas ; en 2011, les marges brutes sont bien remontées essentiellement grâce à des prix plus élevés.