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Bulletin de santé du végétal Arboriculture (territoire Languedoc-Roussillon) - Bilan de la campagne 2022

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Retrouvez le bilan climatique de l’année et le bilan sanitaire pour chaque maladie, ravageur ou plante parasite ainsi qu'une description du dispositif régional d’épidémiosurveillance.

2022 se caractérise par une pression plus faible de la plupart des maladies par rapport à 2021, alors que celles des ravageurs a souvent été plus forte. C’est notamment le cas pour le carpocapse du pommier, la tordeuse orientale du pêcher sur pommier, l’anarsia, la cicadelle verte, la mouche méditerranéenne cératite, Drosophila suzukii, le forficule et la punaise diabolique.

Le climat sec du printemps et de l’été a été défavorable à plusieurs maladies. Exceptions : la cloque et les monilioses des fleurs d’abricotier qui s’observent dans certains vergers, l’oïdium sur fruits à noyau et les monilioses des fruits sur pêches et nectarines tardives, après les orages de mi-août notamment. L’ECA reste toujours très problématique, sa présence est notée dans les deux bassins.  

Côté insectes, le climat chaud dès le mois de mai et jusqu’à la fin de l’été a été particulièrement favorable aux lépidoptères comme le carpocapse et la petite mineuse anarsia, ou encore à la cicadelle verte et à la punaise diabolique. Les populations de puceron vert du pêcher et noir du cerisier, contrairement aux autres espèces de puceron, restent importantes et sont fréquemment détectées au printemps. Drosophila suzukii exerce une pression toujours très forte sur les cerises, particulièrement les créneaux précoces cette année.

Le cycle du carpocapse est exceptionnellement précoce en 2022, notamment les 2e et 3e générations.

La présence de cicadelle verte sur les pêchers est généralisée à partir du mois de juillet. Le préjudice est surtout fort pour les jeunes vergers car les attaques limitent fortement la croissance des pousses. Des populations sont présentes également sur abricotier et pommier.

La punaise diabolique est détectée en vergers de fin avril à septembre, sa présence est plus régulière que les années précédentes. Les dégâts sur pêches, abricots, poires et pommes ont été plus intenses cette année, ayant pu avoir une incidence économique dans certains vergers.